Anastasia NIKOLAEVA appartient à cette dynastie d’artistes – BENOIS, LANCEREY, SEREBRIAKOFF – dont les noms sont encore et toujours présents dans la mémoire collective russe.
Que ce soit son arrière grand-mère, l’artiste Zinaida SEREBRIAKOVA, ses arrières grand-pères Nicolas BENOIS et Eugène LANCERAY, respectivement peintre et sculpteur, son père, Ivan NIKOLAEV, peintre émérite de Russie, qui a réalisé des œuvres monumentales commandées par la ville de Moscou ou encore sa grand-mère Tatiana SEREBRIAKOVA, décoratrice de théâtre et peintre émérite de la Russie Soviétique, - tous sont sujet à la formule d’Alexandre BENOIS : « Dans notre famille, les enfants naissent avec un crayon à la main ».
Anastasia NIKOLAEVA n’échappe pas à la règle. Diplômée de la faculté de peinture à l’Université des Arts et de l’Industrie Stroganov à Moscou, elle perpétue la tradition familiale. Mère de 4 enfants, Anastasia ne renonce pas à la peinture, en réalisant des œuvres (portraits, paysages, icones), qui tissent le lien entre le terrestre et le céleste.
Dans ses paysages estivaux Anastasia NIKOLAEVA tient de sa célèbre aïeule le goût des couleurs saturées et des ombres profondes. Le clair-obscur accentue la luminosité et la vivacité de la nature australe. Derrière la simplicité apparente et la légèreté de ses paysages se cache une maitrise du dessin et une harmonie chromatique. Elle parvient à restituer sur ses toiles la beauté silencieuse des paysages touchés par l’éternité. Paris, le lieu d’une expérience esthétique et émotionnelle singulière de l’artiste, fait figure d’une tradition familiale toujours renouvelée. L’image de la ville émerge dans la lumière diffuse aux nuances bleues, verdâtres et grises, sous les teintes ocre et violettes du crépuscule. Les paysages reflètent une intimité particulière à laquelle le spectateur se sent convié.
Les portraits réalisés par Anastasia NIKOLAEVA sont empreints de la même justesse qui captive par la sérénité et la mélancolie des modèles.
Ses tableaux font partie des collections privées en Russie, en France et au Portugal.
Anastasia vit aujourd'hui entre Paris et Moscou. Elle y poursuit sa vocation de peintre monumentaliste en peignant des icones de grand format. Sainte Geneviève, Saint Denis ou encore Saint Séraphin de Sarov ornent aujourd’hui l’église médiévale de Saint-Leu-Saint Gilles. Ses icônes se trouvent dans des églises et cathédrales à Paris, Lyon, Amiens, Lisbonne et Barcelone.
Au delà de son œuvre artistique, Madame NIKOLAEVA est engagée dans la vie culturelle en Russie comme en France. Elle fait partie de la FONDATION SERREBRIAKOFF à Paris, de la Société de recherche du patrimoine artistique de la famille SEREBRIAKOFF ainsi que du Conseil Familial d’Expert en Russie. Aux cotés de Catherine SEREBRIAKOFF, elle s’occupe de la conservation et de la diffusion de l’héritage artistique familiale.